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Que se cache-t-il derrière le radon ? Ce gaz est difficilement perceptible puisqu’il est incolore et indolore. On le retrouve naturellement autour de nous. Ce gaz radioactif peut être retrouvé dans l’air, dans l’eau mais aussi directement dans les sols.
Si ce gaz est dit “d’origine naturelle”, alors pourquoi est-il autant pointé du doigt ? Le radon se forme à partir de la terre, lors de la désintégration de l’uranium et du radium. Le radon est un gaz radioactif, incolore et inodore d’origine naturelle que l’on peut trouver partout : dans l’air, le sol et l’eau. Il se forme à partir de la désintégration de l’uranium et du radium, au cœur de la croûte terrestre. Une fois que le radon rentre en contact avec l’air, il peut s’évaporer facilement et rapidement dans un espace ouvert. A l’inverse, si l’espace est clos, le radon devient un réel risque pour la santé puisque celui-ci ne sait pas s’évaporer.
Le diagnostic immobilier d’Etat des Risques et Pollutions évoque le risque potentiel de radon depuis 2018. Pourtant, les méfaits du radon sont connus depuis de nombreuses années. C’est en 1987 que le radon a officiellement été classé cancérogène pour l’être humain. D’ailleurs, ces études sont menées par le Centre International de Recherche sur le Cancer.
Suite à cette officialisation, plusieurs études sur les dangers du radon ont été effectuées. L’une des études les plus marquantes a été réalisée par l’Institut de Radioprotection de Sûreté Nucléaire (IRSN) qui classe le radon comme deuxième cause de cancer des poumons mortels. On dénombre officiellement plus de 3 000 décès par an liés à la présence de radon.
Comme vu précédemment, le risque existant lié au radon est la présence de radon dans l’air intérieur des bâtiments (maison, appartement, immeuble…). C’est principalement là que ça se joue. Plus l’exposition au radon est longue, plus le risque de développer un cancer du poumon est élevé. Le risque de développer un cancer du poumon suit proportionnellement le temps d’exposition.
Autre facteur : la quantité de radon présente à l’intérieur des habitations et autres bâtiments. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande le seuil de 100 Bq/m3 maximum lorsqu’une mesure est effectuée à l’intérieur d’un bâtiment. Au delà, les risques de développer un cancer des poumons augmentent de 16%.
Même si la présence de radon dans les sols est assez fréquente, la concentration diffère selon les différentes régions de France. La présence de radon a été cartographiée afin de faciliter la détection du risque potentiel de radon.
De manière générale, cette carte française du radon démontre que ce gaz radioactif a tendance à être plus présent :
Cette carte n’est pas terminée. Elle se peaufine de jour en jour. Des campagnes de mesure voient le jour très régulièrement pour continuer de documenter les évolutions du radon dans nos sols et dans nos bâtiments.
Pour cartographier la présence de radon dans les bâtiments des parcelles, il est important d’étudier :
C’est bien l’Institut IRSN qui est chargée de réaliser cette cartographie nationale sur la présence de radon. La carte s’étend de la France métropolitaine à l’Outre-mer. Il faut savoir que 7 000 communes ont déjà été classés dans l’un des 3 zones officielles :
Pour vous donner des exemples concrets, il s’agit souvent de montagnes anciennes comme les massifs granitiques. On peut citer :
On retrouve aussi certaines formations volcaniques comme :
Envie de connaître le niveau de présence du radon ? Sachez que le radon se mesure grâce à un dosimètre, de manière indépendante. Ce dosimètre pourra aider de nombreuses personnes dès la phase de recherche immobilière. Cet outil permet à chacun d’être autonome et de juger au mieux ses choix. ERP en poche.. ou pas encore !