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Commençons par nous poser cette question :
qu’est-ce qu’un mouvement de terrain ? Mieux vaut repartir de cette
définition car le mouvement de terrain se manifeste de
diverses façons.
De manière générale, il s’agit d’un déplacement, plus ou moins soudain et brutal, du sol ou du sous-sol.
Lorsque ce phénomène naturel se produit, nos
paysages se façonnent
d’une nouvelle manière. Les mouvements de
terrain laissent des traces visuelles. Ils peuvent aussi détruire des
paysages naturels comme des forêts ou des cours d’eau.
Un mouvement de terrain est un déplacement du sol qui peut se produire de 2 manières :
Les mouvements de terrain peuvent donc s’exprimer de différentes manières, à une vitesse différente.
Le risque de mouvement de terrain est présent dans l’État des Risques et Pollutions (ERP, ex-ERNMT) dans la catégorie des risques dits “naturels”. Ces risques naturels sont listés dans le Plan de Prévention des Risques Naturels réalisé par les autorités gouvernementales. Pour être plus précis, les mouvements de terrain ont été catégorisés. En effet, un mouvement de terrain peut s’exprimer de plusieurs manières, pour des raisons différentes et avec des conséquences différentes.
Les glissements de terrain sont de la catégorie des mouvements lents. Très peu perceptibles, les effets sont visibles dans le temps. En effet, le terrain glisse de quelques centimètres tout au plus sur une année entière. On retrouve souvent ce phénomène de glissement de terrain sur des pentes existantes où la masse du sol se déplace dans le sens de la pente.
Ici, nous parlons plus d’un effet de pesanteur. La roche terrestre est attirée par le sol et s’écroule brutalement par effet d’apesanteur. Les éboulements peuvent se catégoriser de 4 manières en fonction du volume de roches retrouvées au sol :
Comme pour les éboulements, le phénomène est rapide et soudain. Un immeuble (maison, appartements, local commercial, bureaux) peut s’effondrer de 2 manières : soit le toît cède entraînant l’ensemble, soit par une modification du terrain au niveau du sol et des cavités. Dans les deux cas, l’effondrement du bâtiment peut entraîner l’effondrement et la modification du relief au sol.
Les coulées de boue modifient soudainement le terrain. Elles transportent et déplacent des volumes de roches plus ou moins importants. Très souvent, ce transport de matière se fait rapidement et à l'issue de pluies diluviennes, d’orages et autres phénomènes météorologiques exceptionnels.
Malheureusement, ce type de mouvement de terrain est de plus en plus connu. L’eau se fait sa place petit à petit. La terre en contact avec l’eau, est progressivement entraînée par le mouvement de l’eau, déformant ainsi l’aspect des berges et le paysage au global. Nous pouvons même aller parfois jusqu’à un effondrement brutal des berges.
Les mouvements de terrain sont un phénomène
de plus en plus fréquent. Parfois naturels, parfois poussés par les
modifications de l’Homme sur le territoire français.
C’est en 1994 que le Bureau de Recherches
Géologiques et Minières (BRGM) décide de recenser tous les mouvements de
terrains connus en France. Une base de données officielle
est créée : la base Mouvement de Terrain
(BDMvt). Phénomènes récents comme phénomènes anciens : le but est de
connaître pour informer et prévenir dans l’État des Risques et
Pollutions (ERP-ERNMT).
D’après cette base de données, les parcelles
et les immeubles situés dans les montagnes françaises (Alpes, Jura,
Vosges, Pyrénées) sont plus touchés par les risques de
glissements de terrain. Par le relief de ces
régions françaises montagneuses, c’est tout à fait logique. Prudence
supplémentaire sur ce risque ! Lors de la signature du
contrat de vente ou de bail, soyez d’autant
plus vigilants sur ce risque de mouvements de terrain.
Comment se présente le risque naturel de
mouvement de terrain dans l’ERP ? Voici un exemple d'État des Risques et
Pollutions (ERP, ex-ERNMT). Regardez la page 2 de l’État
des Risques.